Portfolio Hainaut

[TDVW001] Rumes : Autre vue sur l'église


Rumes, nom qui signifie "vastes terres" est un village dont il est déjà fait mention au IXe siècle.

Ce village est situé sur la route de Tournai à Douai (France), à 8,5 km de Tournai et à 13,5km d'Antoing.

Il fait partie de l'Arrondissement administratif et judiciaire de Tournai.
C'est en 1976 que son nom fut choisi pour l'Entité actuelle composée de 3 villages : Rumes, Taintignies et La Glanerie.


L'église Saint-Pierre


L'église dédiée à Saint-Pierre, autrefois propriété de l'abbaye de Saint-Amand-les-Eaux, fut reconstruite en style néo-roman sur son site initial, en 1784. Seul, l'ancien choeur de style gothique tardif fut conservé.
Situé dans un cimetière clôturé, l'édifice, bâti en briques, possède trois nefs et une forte tour carrée à cinq niveaux dont la hauteur totale avoisine les 45 mètres. Le clocher abrite trois cloches dont deux plus récentes (1957) ont remplacé celles que les Allemands avaient volées le 15 juin 1943.
Parmi les pièces de mobilier intéressantes, on trouve la chaire de vérité (fin XVIe s.), en bois sculpté, qui présente les quatre évangélistes et un docteur de l'Eglise, une cuve baptismale de forme octogonale (1540) et un imposant chemin de croix (1852), oeuvre du peintre tournaisien Lecat. Les fenêtres des nefs latérales sont pourvues de vitraux offerts par des paroissiens au XIXe s. En 1994, trois nouveaux vitraux (oeuvre de Me Meyvaert et de M. Mestdagh de Gand) sont venus enrichir les fenêtres du choeur. Au centre, Jésus partage le pain avec les disciples d'Emmaüs; à droite, St Pierre (patron de la paroisse) reçoit les clefs de l'Eglise; à gauche, une évocation des noces de Cana.
Mais une autre oeuvre maîtresse retient l'attention: c'est le double mausolée (1560) des comtes de Beauffort, anciens seigneurs de Rumes, que l'on peut admirer dans le choeur de l'église. (voir description détaillée ci-dessous)


Le Mausolée des Comtes de Beauffort


Sous deux voûtes surmontées de frontons sculptés et décorées chacune de 16 blasons, reposent les deux couples de gisants en habits d'époque et un petit corps emmailloté comme une momie.
Ce monument très bien conservé est un bel exemple de l'art funéraire de la Renaissance. Le château féodal situé près du calvaire actuel (sur le site du manège Crin Blanc) ayant été détruit, il est le seul aujourd'hui à évoquer le souvenir de la famille de Beauffort qui a marqué l'histoire de notre village sous l'Ancien Régime.


Le calvaire


Le 28 mai 1855, lundi de Pentecôte, on profita de la circonstance de la clôture du mois de Marie pour faire plus solennellement la cérémonie de la pose de la première pierre du calvaire à édifier près de la cure. Il a été construit sur la propriété de Madame Crombez, qui n'en concédait que l'usage. Les colonnes sont en pierre de Maffle; les socles, bases et chapiteaux en pierre de Tournai. Des artisans de Rumes participèrent aussi à la construction du calvaire.
Le 19 avril 1983, ce site a été donné à la commune. Il a été aussi classé le 22 juin 1984.


Le monument aux Morts


Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, une importante plaque fut adossée à la façade du monument où figurent les noms des victimes 1940-1945.


La Stèle de la Résistance


Le 2 septembre 1944, c'est à l'entrée de Rumes que les résistants belges de l'Armée Secrète et la population ont accueilli les premiers régiments américains de la 2ème D.B. USA Hell On Wheels". Depuis plusieurs jours, les affrontements armés entre troupes alliées et troupes allemandes se rapprochaient de plus en plus. Les Allemands reculaient peu à peu. Leur retraite des villages frontaliers dans les derniers jours d'août fut immédiatement suivie de l'arrivée des troupes alliées. Fêtes et bals marquèrent l'arrivée de ces dernières. Distribution de chocolat, de cigarettes, de nourriture, ...
Les temps difficiles étaient oubliés.
Erigé en 1560 dans le choeur de l'église de Rumes, à l'initiative de Marie de Berlaymont, cet imposant mausolée en pierre de Tournai perpétue sa mémoire, celle de son mari, Georges de Beauffort, seigneur de Rumes, conseiller de Charles-Quint, de leur enfant mort en bas âge, ainsi que celle de ses beaux-parents, Philippe de Beauffort et Jehanne de Halluin.
Un chien et un lion veillent à leurs pieds.
Vers 1920, on a remonté du caveau un coeur en plomb dont l'inscription nous révèle qu'il contenait le coeur de chair de
Philippe de Beauffort, décédé en 1582, l'un des plus riches seigneurs de l'Artois, inhumé à Beauffort (France).
Le Calvaire de Rumes, niché parmi de splendides tilleuls, est un des plus jolis coins de l'entité.Autrefois, de nombreux enfants choisissaient son site grignoté par le rieu du Plouy comme terrain d'aventures.
La cérémonie de bénédiction du calvaire eut lieu le 3 août 1856, un an après la pose de la première pierre. En 1937 et 1938, il fit l'objet d'une restauration.
Pour les rumois, l'endroit est devenu un coin champêtre où il fait bon se reposer. Depuis quelques années, plus aucune manifestation religieuse ne s'y déroule, excepté toutefois, tous les trois ans, un arrêt lors du chemin de croix public, le Vendredi-Saint.
Dans les années qui suivirent l'Armistice de 1918 mettant fin à la Grande Guerre, des monuments-souvenir se sont élevés dans nos villes et villages pour honorer et perpétuer la mémoire de nos soldats tombés au Champ d'honneur.
Charles Montois, marbrier à Taintignies, fut alors choisi pour élever le monument. Il fut placé au milieu de la place qui était encore en terre battue, face à l'entrée du cimetière et de l'église.
Le 17 octobre 1920, jour de l'inauguration du monument, fut un jour mémorable dans l'histoire du village. Suivi le 18 octobre la bénédiction de l'édifice.
Dans le cadre de l'opération de développement rural de la Commune de Rumes, cette place a été réaménagée afin de la rendre plus conviviale tout en laissant un espace de parking suffisant. Ce projet a nécessité le déplacement du monument à son emplacement actuel.
Ce monument présente une richesse sur le plan symbolique. L'obélisque est scupté sur la face avant d'une représentation de la Patrie armée d'une épée, symbole de bravoure, et tenant une couronne de laurier et une palme, symboles de gloire et de victoire. Le socle de l'obélisque porte les noms des soldats morts lors de ce conflit.Il est scupté de deux bas-reliefs : l'un représentant un soldat en armes avec le blason national et le casque à pointe allemand au sol, indiquant la victoire sur l'ennemi, l'autre représentant un prisonnier libéré de ses chaînes qu'il tient à la main. Au sommet de l'obélisque se trouvent aussi quatre inscriptions.
Aujourd'hui, ce monument rappelle aux jeunes générations présentes et à venir, le prix payé par nos aînés pour la reconquête d'une liberté dont nous bénéficions aujourd'hui.


[TDVW002] La Glanerie : Stèle du motard


La Glanerie, primitivement appelé "Glanderie", faisait partie intégrante de la Seigneurie de Rumes et est resté, jusqu'en 1888, un hameau de Rumes.
Ce village s'étend en bordure de la frontière belgo-française, de part et d'autre de la Chaussée Tournai-Douai, à 12 km de Tournai et à 15 km d'Antoing.
Au sud, l'Elnon sépare la Commune du territoire français (Village de Mouchin). Sa ligne frontière est de 3,8 km.
La Glanerie est entouré par les villages de Rumes, Taintignies, Howardries et Mouchin.
Il fait partie de l'Arrondissement administratif et judiciare de Tournai et est fusionné depuis 1976 aux villages de Rumes et de Taintignies pour ne former qu'une seule Entité : l'Entité de Rumes.

L'église Saint-Joseph

On la commença en 1869 alors que La Glanerie n'était qu'un hameau de Rumes. Lorsque le vicaire de Rumes quitta le village, un château fut vendu à M. Démesse pour en faire une maison de jeunes. La Glanerie se retrouva sans église et les habitants devaient se rendre pour le saint sacrifice à l'église de Rumes distante de 3 km.

Les Glénériens décidèrent de construire leur propre église. La quête rapporta 17 000 francs (somme fabuleuse pour l'époque). Les habitants fabriquèrent eux mêmes les briques qui serviraient à la construction. Malheureusement, la somme récoltée ne fut pas suffisante et on dut demander des subsides à la fabrique d'église de Rumes, on les obtint après de nombreuses démarches. L'église étant achevée, le hameau de La Glanerie devint paroisse de Rumes en 1870 et adopta pour patron l'humble charpentier de Nazareth : "Saint Joseph".
La nuit de Noël 1961, l'église fut complètement ravagée par le feu et fut reconstruite cinq ans plus tard.

Le monument aux morts.

Le monument aux morts de La Glanerie date de l'entre deux-guerres. Sa symbolique est discrète. L'urne à son sommet symbolise la mort. L'étoile sculptée sur quatre faces est l'astre qui luit dans la nuit, assimilée ici à la Mort.

Le pont de la Libération

C'est par ce pont que le premier soldat américain pénétra en territoire belge le 2 septembre 1944, précédant de peu les premiers régiments à atteindre La Glanerie, Rumes et Taintignies. Depuis, les associations patriotiques et les autorités communales commémorent cet événement chaque année.

En 1994 et 2004, les 50e et 60e anniversaires de la Libération ont été l'occasion de cérémonies et de festivités de plus grande envergure. L'Entité rumoise tire en effet une grande fierté d'avoir été la première à être libérée en Belgique.

Le mémorial

Le 2 septembre 2009 à l'occasion du 65ème anniversaire de la Libération et en présence du Général Jockin, représentant de S. M. le Roi, du Gouverneur du Hainaut C. Durieux, du Colonel Ph. Misson, Commandant militaire du Hainaut, du Colonel Horn, représentant militaire des USA auprès du Shape et de nombreuses personnalités civiles et militaires, un Mémorial dédié aux héros de la Libération fut inauguré sur le petit square situé à la sortie du village, sur la route menant à Brunehaut. On peut y admirer une très belle sculpture de M. Erik Dupon de Haringe, représentant le 1er motard américain entrant en Belgique. La cérémonie se poursuivit avec la reconstitution de l'arrivée de ce héros et une représentation théâtrale, écrite par M. Baudouin Deroubaix, évoquant les affres de la guerre et les problèmes de conscience qu'elle engendrait inévitablement.


[TDVW003] Taintignies : Eglise St-Amand


Taintignies s'étale à 10 km de Tournai, un peu à l'écart de la Chaussée qui relie cette ville à Douai (France). Il fait partie du Canton d'Antoing et de l'Arrondissement administratif et judiciaire de Tournai. Borné au Nord par Froidmont et Willemeau, il s'adosse à l'est aux villages d'Ere et de Guignies, au sud à Howardries tandis qu'à l'ouest, il jouxte La Glanerie et Rumes.

D'où vient ce nom ? Les uns disent : "Pays des couleurs", les autres "Proche des Bois", d'autres encore "Village de Tintin"! Comme vous pouvez le constater, toutes ces appellations sont très agréables et laissent rêveur. Autrefois, Taintignies avait un attrait tout particulier qui lui a valu longtemps le renom de "plus beau village de la région" grâce à ses nombreuses "drèves" d'ormes et de marronniers.

Lors de la fusion des communes (3 janvier 1977), les villages de Taintignies, Rumes et La Glanerie se réunissent pour former l'entité de Rumes.

L'église Saint-Amand

La première pierre de cette église fut posée le 10 février 1890 et la bénédiction solennelle eut lieu le 7 septembre 1891, sous le pastorat du curé Augustin DECLERCQ.

Faite de pierres et de briques de la région, sa construction coûta, à l'époque, 90.000 francs belges. La hauteur totale du clocher culmine à 43 mètres.
La chaire de vérité, deux confessionnaux, deux prie-Dieu, deux stalles et le chemin de croix sortent de l'école d'ébénisterie de Saint-Luc à Froyennes. Les tableaux muraux qui surplombent les autels des nefs latérales représentent : l'un "la Vierge et l'Enfant" (de style italien), l'autre "Saint-Amand". Ils sont l'oeuvre du peintre tournaisien FACON.

A l'entrée, au-dessus des deux bénitiers, deux plaques de marbre rappellent le souvenir du fondateur de l'église, l'abbé DECLERCQ, et celui de la famille LE CLÉMENT DE SAINT MARCQ, inhumée dans le choeur de l'ancienne église. Un Christ en croix, taillé dans une pierre à l'aspect de nacre, est dû au talent de Monsieur Georget LEMAIRE.

L'église possède deux cloches remplaçant celles volées par les Allemands le 15 juin 1943.

Le Temple protestant.

Vers 1830 naquit à Taintignies une communauté protestante.
Celle-ci a édifié son premier temple en 1869 et le temple
actuel en 1909.
Elle a été incorporée dans la paroisse de Rongy,depuis le 1er janvier 2000 car ,par Arrêté Royal du 28 octobre 1999, une paroisse protestante est reconnue avec siège à Rongy (21,rue du Temple.)
La circonscription territoriale de cette paroisse s'étend sur le territoire des communes de Antoing,Brunehaut et Rumes.

La rue du Petit-Rumes

Nous sommes en 1866, date où notre configuration géographique va changer par l'annexion à notre Commune de Taintignies du hameau du Petit-Rumes.

Ce ne sera pas sans mal et c'est toute une histoire que ce rattachement. Le Petit-Rumes, profondément enclavé dans Taintignies, faisait partie depuis 1807 de notre circonscription ecclésiastique mais dépendait de la juridiction civile de Rumes. Il n'est distant que de 700 à 800 mètres du clocher alors que plus de 3 kilomètres de mauvais chemins le séparent de Rumes.

Ce hameau jouit chez nous de grands avantages au grand préjudice de nos habitants qui naturellement lui en font grief. Ses morts sont inhumés en notre cimetière qui devra être agrandi et par la suite, transféré en dehors de l'agglomération. Ses habitants profitent de nos chaussées et chemins vicinaux, qu'ils détruisent et abîment, sans qu'ils puissent être atteints par des impositions personnelles.

Une première requête, en 1845, attire l'attention des pouvoirs supérieurs sur cette anomalie, mais elle végète et moisit dans les cartons administratifs. Une nouvelle demande de séparation d'avec Rumes est introduite avec plus d'insistance par 79 chefs de famille de ce hameau le 20 mai 1863. Ils invoquent l'oubli de leurs pauvres, la non visibilité de leurs chemins, l'absence de police dans les cabarets et l'impossibilité où ils se trouvent de jouir des bienfants de l'instruction primaire, du fait que leurs enfants ne peuvent être à la fois à l'école à Rumes et assister au catéchisme à Taintignies où ils doivent obligatoirement faire leur première communion.

Leur voix, cette fois, finira par trouver écho auprès des sphères ministérielles et, le 7 mai 1866, Rumes est amputé.

Taintignies s'agrandit de 260 hectares de terre et de quelques âmes. L'Arrêté Royal réglant définitivement cette réunion paraîtra au Moniteur du 7 mai 1867. L'annexion du Petit-Rumes et de la Digue à Taintignies fut pour La Glanerie une occasion de réjouissance et il y eut des feux de joie en ce hameau frontière qui ne devait pas tarder à réclamer aussi le divorce avec Rumes.

La légende veut que, fâchés de cette déchirure dans leur carte territoriale, les Rumois en endossent la responsabilité à leurs dirigeants. Et comme la transmission des nouveaux pouvoirs a dû se faire au cours d'un souper, l'on répète encore aujourd'hui avec ironie ce qu'on disait alors avec amertume et sévérité aux édiles communaux de Rumes :
"Vos êtes enn'binde de gueulards, vos avé vindu l'Petit-Remme pou in soupé!"



[TDVW004] BONUS : Commune de RUMES 

Cette cache est la Bonus des 3 caches TDVW, une par village de l'entité, pour la commune de RUMES.

Afin d'obtenir les coordonnées vous devrez entrer dans le checker les 3 mots présents sur les logbooks des caches de Rumes [TDVW001] , La Glanerie [TDVW002]  et Taintignies [TDVW003] , et ce dans l'ordre alphabétique, en majuscule et sans espace !

[TDVW005] Anvaing : Le château


Anvaing commune Belge de Frasnes-lez-anvaing située en Région Wallone dans la Province du Hainaut
C'était une commune à part entière avant la fusion des commune en 1977.
C'est en 863 qu'apparaît pour la première fois, dans un diplôme de Charles le Chauve, le nom de Anvinium. En latin, Anvinium signifie « la villa d'Anwin ». Le village d'Anvaing se serait développé à proximité de la villa de ce personnage, il y a dix ou douze siècles.


C'est dans le château d'Anvaing que fut signée, par le général Derousseaux et le commandant Liagre, représentants du roi Léopold III, la capitulation de l'armée belge le 28 mai 1940, après les derniers combats de la bataille de la Lys.C'est dans le château d'Anvaing que fut signée, par le général Derousseaux et le commandant Liagre, représentants du roi Léopold III, la capitulation de l'armée belge le 28 mai 1940, après les derniers combats de la bataille de la Lys.  



[TDVW006] Cordes 


Cordes est une section de la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.


Eglise Saint-Georges


Dédiée à Saint-Georges, l'église actuelle de Cordes, anciennement chapelle castrale du XIIème siècle, est l'un des principaux témoins de l'art roman dans le Tournaisis.
Quelques modifications par addition lui ont été apportées au XVIIIè siècle, notamment un porche en saillie et un autel.
Par ailleurs, une restauration complète et méticuleuse du vieil édifice est intervenue en 1930.
Une nouvelle restauration a été réalisée en 2003 afin de préserver le bon état du bâtiment et de le rendre plus fidèle à l'esprit d'origine.
Une nef unique, bâtie au cours de la période romane, et un chœur en briques, reconstruit au XVIIIe siècle, constituent le
présent sanctuaire. Pour le matériel lithique de la nef, des pierres gallo-romaines auraient été remployées à la base des
murs. A l'époque gothique, et par la suite, l'église fut l'objet de modifications ; signalons en particulier le renouvellement
du pignon oriental et le percement de nouvelles fenêtres. Le collateur du lieu était l'abbé de Liessies. La commune a été
rattachée à Frasnes-lez-Anvaing.


Chat qui fume 
 
On a longtemps cultivé le tabac dans l'entité frasnoise (Anvaing, Montroeul, Oeudeghien...), à l'instar d'autres communes du Pays des Collines. Aujourd'hui, il n'y a plus que quelques hectares de plantations, notamment près de la Longue Saule à Hacquegnies. À Cordes, l'enseigne du « Chat qui fume », entreprise créée en 1934 célèbre pour ses cordoises, rappelle que cette industrie a fait vivre certaines familles de l'entité. Cette manufacture de tabac (et de torréfaction de cafés) est l'une des dernières de Wallonie en activité. 

[TDVW007] Maffle

Maffle (mafe) : ancien franc * mâhal, «grange»

 Le scel échevinal de Maffle était celui de la seigneurie du roi.


 Maffles : écu à une aigle bicéphale. Tenant, à senestre, une abbesse (sainte Waudru) 


Le territoire de cette commune est occupé dès la préhistoire sur la Dendre orientale : une hache en jade vert est découverte en 1961 et des sépultures romaines en 1876 et 1896. Au Moyen Age, la mairie de Maffle appartient au Chapitre Sainte-Waudru de Mons. 


L'église de Maffle était un secours de celle d'Arbre jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Dédiée à Sainte-Waudru, l'église actuelle est érigée en style néo-gothique vers 1865 d'après les plans de Désiré Limbourg. L'ancien édifice du XIVe siècle est détruit afin de permettre l'expansion de la carrière Rivière. 


Dès le XIVe siècle, le village vit de l'extraction et du travail de la pierre bleue. Ce petit granit est exploité surtout pour la construction, la sculpture, la chaux ou les pavés. Le développement des voies de communication est un des facteurs qui ont permis e passage de l'exploitation du stade artisanal au stade industriel : deux carrières s'y investissent au XIXe siècle (Durieux et Rivière). L'activité des carrières a cessé au début des années 1960 ; le site est classé depuis 1980. Un musée de la pierre témoigne de cette industrialisation du village et de ses conséquences sociales. Un syndicat ouvrier est créé à Maffle en 1895.

Monuments et petit patrimoine : 

chapelle Notre-Dame de Thileux, ferme Motte, fours à chaux, château Durieux (musée), brasserie Rivière (1851), ferme-brasserie Demarbaix, chapelle Notre-Dame de Tongres.

Folklore : 

 Zante, Rinette, Pélot et Pélette animent le quartier du Grand Chemin (rue de Soignies) depuis 1948 avec la société des « Rigolos » maintenant rebaptisée « Les amis du Grand K'min ». La ducasse du Grand K'min a lieu le 3ème week-end de juillet. Leur créateur est Marcel Demarez (dit Marcel le facteur) qui aidé des membres de sa famille a voulu rendre vie à deux anciens habitants du quartier. Les géants évoquent Alexandre et sa compagne Alexandrine qui auraient occupés une ferme. Ils étaient surnommés "Zante aux longs pieds" et "Rinette de la bourse plate". Chaque année, à l'occasion de la ducasse du Grand K'min, ils répètent leur cérémonie de mariage. Quelques années plus tard deux petits géants sont créés : en 1949 ; Julot vite surnommé comme les petits enfants Mafflous ; Pélot et en 1951 la sœur sans nom; directement surnommée Pélette. Les quatre Géants ont été réalisés dans le respect des traditions Athoises dont ils sont originaires, tout comme leurs illustres collègues du cortège de la Ducasse d'Ath, c'est à dire construits en bois et en osier, gants de cuir blanc et tête en bois. Le système de portage est fait d'un jeu de sangles aux épaules et d'une casquette sur la tête. Ils sont chacun portés par un seul porteur.

[TDVW008] Arc et sa résidence 

Arc est une section de la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

C est un tout petit village avec très peu d'habitants !

Néanmoins ; Arc à sa propre église , sa petite place de jeu de balle , sa petite école , une salle des fêtes et aussi l'ancien moulin à vent situé à l'origine à proximité de l 'église mais il a failli disparaître!

Il a été racheté dans les années 1930 par le Docteur Duthoit et sa famille ; après son décès ; en a fait don à la commune de Woluwé-Saint-Lambert où il se situe actuellement!

La fanfare :

elle accompagne les évènement du village depuis le 19ieme siècle.

Lors de la fête de la Sainte Cécile ; il y a la fête de la musqiue durant le weekend !

On peut aussi ; aux coordonnées indiquées ; retrouver la résidence d'Arc ! 

Il y a 50 ans cette résidence était une maison de repos ; ensuite elle est devenue un Internat pour jeunes en difficultés issus de l'enseignement spécialisé !  

[TDVW009]  Piéton 

Piéton (en wallon Pieton) est une section de la commune belge de Chapelle-lez-Herlaimont, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

C'était une commune à part entière, avant la fusion des communes de 1977.

La Compagnie du Charbonnage de Piéton fut fondée le 10 avril 1847.

Les Hospitaliers

La Commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem a un lien avec Piéton dès 1296. En 1363, frère Nicolle de Fretemoule est qualifié de commandeur des maisons de l'hospital de Saint-Jean de Jérusalem à Piéton.

Étymologie

Formes anciennes : Trans fluuium Pintun 866, Pintonem 1168, Pyethon 1257.

Le nom de la localité signifie « (Village) sur le cours d'eau Piéton ».

[TDVW010] CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT 

Au commencement

Le village est à la base pendant l'antiquité une Forêt Charbonnière. Après la conquête de la gaule une chaussée romaine traverse le territoire de l'actuel Commune.

En l'an 1000 PCN, une supposition voudrait que la commune se soit formée à cette époque. Cependant au XIIe siècle un document de la seigneurie de Trazegnies atteste de l'existence du village

Prieuré et histoire féodale

En 1136, le Seigneur de Trazegnies fit abandon à l'Abbaye de Floreffe de la terre située entre la Chaussée romaine et la rivière le Piéton au lieu-dit "Herlaymon". Un prieuré, sous la direction des Prémontrés y fut érigé et l'Evêque de Liège ( Raoul de Zähringen ) assista à l'inauguration de l'Eglise en 1184.

En 1140 l'évêque de Cambrai ( Nicolas Ier de Chièvres ) donna le prieuré à l'abbaye de Floreffe

En 1222, le Seignieur de Trazegnies ( Othon de Trazegnies ) donna à Chapelle une charte d'affranchissement qui fît de chapelle une commune à part entière. Cette dernière stipule que les corvées seront remplacées par des redevances fixes. De plus, l'abbaye de Floreffe possède le droit seignieurial de nommer le Maïeur, les échevins et les forestier.

En 1770 Le prieuré est nommé : "Prieuré et Chapelle d'herlaymon". Quelque petite rue relie le prieuré au village.

[TDVW011]  Godarville

GODARVILLE:

Godarville (en wallon Godârvile) est une section de la commune belge de Chapelle-lez-Herlaimont située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

Initialement hameau de Gouy-lez-Piéton, Godarville était une commune à part entière, depuis 1866, jusqu'à la fusion des communes de 1977.

Localisation

Godarville est un village de la province du Hainaut, situé entre deux villes : à l'ouest de Charleroi et au nord-est de La Louvière.

Sa superficie est de 277,687 ha.

Climat

Le climat de la région de Godarville, analogue à celui de la région de La Louvière, est un climat tempéré océanique, comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique, cela grâce à la proximité de l'océan Atlantique qui régule le temps grâce à l'inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut être influencé par des zones humides et douces en provenance de l'océan, mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen.

[TDVW012] Bonus : CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT

Cette cache est la Bonus des 3 caches TDVW, une par village de l'entité, pour la commune de CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT.

Afin d'obtenir les coordonnées vous devrez entrer dans le checker les 3 mots présents sur les logbooks des caches de PIETON [TDVW009] ( https://coord.info/GCA33XY ), CHAPELLE [TDVW010] ( https://coord.info/GCA33Y4 ) et GODARVILLE [TDVW011] ( https://coord.info/GCA33YM ), et ce dans l'ordre alphabétique, en majuscule et sans espace !

[TDVW013] Arbre 

Le 26 septembre 1585, un octroi autorise Philippe Franeau, seigneur d'Hyon et d'Arbre et Attre, à faire pour cette dernière seigneurie un sceau à ses armes.

Arbre : écu parti, à dextre, une licorne et une bordure engrêlée à senestre, un chevron accompagné en chef de deux têtes de lion affrontées et en pointe d'un membre d'aigle

Situé sur la Dendre orientale, le village rural d'Arbre appartient à une famille seigneuriale du même nom au XIIIe siècle. Sous l'Ancien Régime, ce village et Attre (actuellement entité de Brugelette) ne forment qu'une seule communauté. Sur le plan paroissial, Maffle est une succursale de l'église d'Arbre. Les trois villages sont séparés en 1803.Vers 1995, les fouilles préalables à l'aménagement du T.G.V. font apparaître à Arbre des signes d'une occupation proto-historique et gallo-romaine autour du site Piéman.

A côté d'une église néo-classique construite en 1835, la place est tracée à l'emplacement des jardins de l'ancien château. L'activité agricole est la principale du village. Vers 1880, un siège d'extraction de la pierre et de la taille de pavés est actif au lieu dit la Bosse Piéman, un site aujourd'hui perturbé par le passage du T.G.V.. Arbre est la première commune de Belgique à avoir conduit à terme le remembrement rural en mars 1963.

À proximité d'Ath, le TGV traverse la vallée de la Dendre. Grâce au Viaduc d'Arbre (long de 2005 mètres), il enjambe toute une série d'obstacles naturels et artificiels.

Le viaduc d'Arbre est l'ouvrage d'art le plus remarquable situé sur la branche Ouest du TGV. Il répond en effet à des exigences particulièrement complexes. Les concepteurs ont dû tenir compte d'un sous-sol très instable tout en veillant à perturber le moins possible le paysage hennuyer traditionnel, et en réduisant au minimum la nuisance sonore pour les riverains du village d'Arbre.

Le résultat est une construction déployant une série impressionnante de prouesses d'ingénierie : fondations sur micropieux, travées et pièces de pont isostatiques, travées en forme de « U », câbles de précontrainte remplaçables, et absence de joint de dilatation. Autant d'innovations qui seront réutilisées plus tard dans d'autres ouvrages d'art sur le réseau à grande vitesse belge.

[TDVW014] Ainières : terre ancestrale

Ainières est une section de la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Ainières deviendra ensuite Arc-Ainières ; résultat de la fusion entre les villages d'Arc et de Ainières au début du xixe siècle. La commune fusionna ensuite en 1971 avec Wattripont pour former la commune de Arc-Wattripont. Lors de la fusion des communes de 1977, Arc-Wattripont fut rattachée à la commune de Frasnes-Lez-Anvaing.

Ainières abritait aussi jusqu'en 2007 le plus vieux tilleul de Belgique déraciné par une tempête!

Un peu plus loin dans la rue vous pouvez aussi apercevoir l'ancienne école (devenue une maison) avec son inscription en pierre bleu au dessus de la porte d'entrée ( N 50° 42.249' E 3° 33.240')

Ainières est aussi connu comme terre ancestrale d'un certain instrument de musique ! 

[TDVW015] Gibecq 

Gibecq (jibièk) : germanique wisu- «bon» et baki «ruisseau».

Le sceau de Gibecq est celui de la principale seigneurie appartenant à l'abbaye de Ghislenghien.

écu à une crosse, accostée de deux poissons

Au début du XIIe siècle, le village appartient à une famille qui porte son nom. La seigneurie la plus importante, qui couvrait plus de la moitié de Gibecq, appartient à l'abbaye de Ghislenghien. En 1743, l'église est reconstruite en style tournaisien avec alternance de briques et de pierres bleues.

L'activité du village a toujours été essentiellement agricole. En 1781, le Conseil Souverain de Hainaut y limite l'élevage dans le but d'augmenter la production de céréales. Cette activité agricole était complétée depuis des siècles par le travail du lin et la toilerie, prospères jusque vers 1840.

Depuis la fusion des communes (1977), la vie festive locale connaît un certain renouveau, tandis qu'un effort est entrepris pour mettre en valeur les produits agricoles.

Le village est ainsi le berceau de la coopérative « Coprosain »

Superficie : 651 ha

[TDVW0016] Moustier 

Moustier (en wallon Moutiè) est une section de la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Bordé au nord par Frasnes-lez-Buissenal, à l'est par Houtaing et Buissenal, au sud par Grandmetz, à l'ouest par Hacquegnies, Moustier s'étend sur une superficie totale de 945 hectares et 155 ares, au sud-ouest de la région des collines dans un hémicycle formé par les Monts de Frasnes, Mainvault et Buissenal.

Le village est situé au point d'intersection de deux antiques voies romaines.

Le château de Moustier


C'est en 1672 qu'on trouve la première trace d'une demeure seigneuriale appelée "château". Vers 1900, des agrandissements sont entrepris par le baron Raoul du Sart.

En décembre 1940, le château (alors occupé par les troupes allemandes) est partiellement détruit lors d'un incendie. Le château sera réédifié après la guerre. Les quatre tours de l'ancien castel ne seront pas reconstruites.

Le Parc éolien


Durant l'année 2012, trois éoliennes sont construites le long de l'autoroute A8, sur les terres dites des Grandes Communes, du rieu du Carmois et du rieu de la Drève. Propriété d'Electrabel (deux éoliennes) et de la société Ventis (une éolienne), elles sont du type REpower MM92, similaires à celles construites sur le site voisin de Leuze-en-Hainaut. La production prévue est d'environ 16 millions de kWh par an. Le site est inauguré en avril 2013. Une quatrième éolienne (appartenant à la société Ventis) est construite dans un deuxième temps. Elle est opérationnelle en août 2014.

[TDVW021] BONUS 1 : Commune de Frasnes-lez-Anvaing

Afin d'obtenir les coordonnées vous devrez entrer dans le checker les 5 mots présents sur les logbooks des caches [TDVW005] (https://coord.info/GCA1ZHD), [TDVW006] (https://coord.info/GCA261P) , [TDVW008] (https://coord.info/GCA2DJ3 ),[TDVW014] (https://coord.info/GCA2DQR) et [TDVW016] (https://coord.info/GCA37ZJ);

et ce dans l'ordre alphabétique, en majuscule et sans espace !

[TDVW022] Saint-Sauveur

Saint-Sauveur (en wallon Sint-Såveu) est une section de la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing située en Région wallonne dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Le rapport de la Sûreté de l'État du septembre 1950 cité par Jean Duvieusart, La question royale. Crise et dénouement, juin, juillet, août 1950, CRISP, 1975, signale que c'est à cet endroit qu'eut lieu l'un des premiers attentats (le 22 juillet, les premiers eurent lieu à Boussu-lez-Mons et à Mons, le 21 juillet), lors du retour du roi Léopold III en 1950. Il préludait à une centaine de sabotages du même type qui allaient, avec la grève générale, contraindre le roi à abdiquer. Lieu de naissance d'Arthur Lefebvre en 1932, coureur cycliste et volleyeur renommé des années 1948 à 1962. Son décès dans des circonstances suspectes n'a jamais pu être élucidé. Il passa également une partie de sa vie à aider les plus démunis par divers actes de charité, en Corse notamment.

[TDVW023] Marchipont 

Etymologiquement parlant, selon l'historien et Paul François, on remarque d'abord le suffixe " pont " qui veut dire que le village a occupé une situation stratégique, sans doute sur " le grand chemin " qui reliait Mons à Valenciennes. Ce pont a été détruit par les Français au moment de la bataille de Malplaquet en septembre 1709.Mais dans Marchipont, on trouve aussi le suffixe " marche ". Ce serait donc le pont de la marche, non pas le sport, mais la limite d'un pays. Cette " marche " serait une des quatre créée par l'Empereur Othon 1er pour défendre l'Empire contre la Flandre (déjà !) du puissant marquis Arnould 1er. Mais pour Paul François, cette origine serait contestable et il penche pour une solution plus " prosaïque " comme " Mauritson-Pontem ", soit le " Pont de Maurice ".Aujourd'hui, le nom de ce village lilliputien est automatiquement associé à celui du Roseau Vert, qui réalise depuis 1967, un remarquable travail de prise en charge des moins valides.L'existence de ce bourg est attestée – sous des formes diverses – dans des documents très anciens (XIème siècle), ce qui démontre que petitesse et longévité peuvent tout à fait faire bon ménage.Terre perdue entre Angre et Quiévrain, suspendue entre France et Belgique, oubliée à l'extrême nord-ouest des Honnelles, Marchipont fut même, dès ses origines, le repaire idéal des contrebandiers. Il est vrai que l'entité de Honnelles a, avec la France, une frontière commune longue de plusieurs dizaines de kilomètres. Et cette frontière a été jusqu'il y a peu, le champ clos des affrontements entre douaniers et fraudeurs.De part et d'autre, les ruses étaient très élaborées et quand rencontre il y avait, elle pouvait se terminer de façon dramatique. Il faut dire que les enjeux n'étaient pas minces ...Aujourd'hui, les douanes ont été effacées et la fraude n'a plus l'attrait de l'interdit. Certains en viennent maintenant à regretter les douaniers qui assuraient par leur présence constante sur le terrain une excellente surveillance qui sécurisait. Aujourd'hui, les éleveurs déplorent leur absence. Avec eux, il y avait un peu moins de bétail volé. Les voleurs n'ont pour ainsi dire plus à craindre d'embuscade dans un chemin isolé …

Mais, fermons cette parenthèse et revenons-en à notre chère localité qu'est celle de Marchipont. Ce village possède quelques particularités intéressantes. On est d'abord frappé par la modestie de l'ancienne Maison communale : deux fenêtres, une porte et une seule pièce ! Il est vrai qu'elle ne devait, à l'époque - avant fusion -, abriter qu'un Bourgmestre, deux Echevins et trois Conseillers communaux.L'église n'est pas bien grande non plus, mais qu'elle est mignonne avec son accord parfait entre ses toits en ardoises et sa maçonnerie de briques et de pierres. Détruite plusieurs fois au cours des guerres, elle fut reconstruite en 1718 par deux entrepreneurs d'Angre, Antoine Baudour et Pierre Denis. Et puis, comme pour Goegnies-Chaussée, elle a la particularité d'être située en France depuis la rectification de la frontière de 1779. La rivière "l'Aunelle" dont les crues étaient redoutées fut prise comme limite suivant le traité des limites, entre l'impératrice Marie-Thérèse et la France(Bruxelles, le 18 novembre 1779). Du coup, l'église qui se trouve à quelques mètres, dépend du diocèse de Cambrai ! Quatre maisons se situent aussi sur le territoire de la République.Sur un des murs de l'édifice religieux, les curieux pourront trouver une plaque commémorant un certain Thoma Vital, regretté par tout le village bien qu'il fut … receveur des douanes. La rancune s'efface lorsque la convivialité triomphe.La dîme de Marchipont appartenait conjointement au Curé et au Chapitre de Cambrai. En 1942, l'église de Marchipont sur le territoire de Rombies (France) depuis 1780 passa de l'Archevêché de Cambrai à l'Evêché de Tournai. Marchipont alors dépendant de la paroisse d'Angre. L'abbé POLLET en était le Chapelain.L'ancien cimetière entoure toujours l'église où sont inhumés les paroissiens français, tandis qu'un autre cimetière s'étend actuellement sur le territoire belge

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